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Merci.

Dès que les premières planches sont terminées, polar US, (en vue d'envoyer le dossier aux différents éditeurs) je vous montrerai le boulot. En ce moment je suis au début des planches, un bon mois de travail pour faire les 5 ou 6 pages en couleur devrait être nécessaire afin de peaufiner l'ensemble.  Ensuite je passerai à un autre projet (polar médiévale)

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Tiens j'aimerais connaître une petite part de votre enfance. Allez hop je m'essaye à la thérapie de groupe. roll
Quand j'étais gosse j'adorais jouer seul. Tous les we, je jouais au film que j'avais vu soit le vendredi soir, soit le samedi soir. Mais je jouais aussi au bd que j'adorais. J'ai ainsi été un personnage des Tuniques bleues, d'Astérix ou d'Alix. J'ai même été un des cow-boys du triple six et pire un des frères Dobbs.
Suis-je le seul schizophrène en liberté? lol

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Puisque que l'on parle du fils de l'homme. Qui ici aimes le père?
Je le considère comme un des plus grands auteurs de BD. Je l'ai découvert en achetant un album en occase. C'était un des trois albums de Mort Cinder édités dans la collection BD noire de Glénat. J'avais été frappé par ces planches en n/b. Par la suite j'ai acheté à peu près tout ce qui est sorti en français. Pas mal de trucs sont encore inédits, surtout les illustrations et peintures. Perso j'aimerais voir un jour les planches qu'il a réalisées pour Ernie Pike. Elles doivent être superbes.

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Et oui Filozof que veux-tu,

Tous les jours j'ouvre wikipedia et j'apprends par coeur un article de l'encyclopédie pour les placer dans les conversations mondaines. Je te jure ca en jette. Imagine un peu ce que cela peut donner dans un échange quand je dis ainsi: "Enrique Breccia, est un dessinateur agrentin d'historieta né en 1945 à Buenos Aires. Fils du dessinateur Alberto Breccia, il fut fortement influencé par son père, tout comme ses soeurs Patricia et Cristina. Albums publiés en français Alva Major, scénario Carlos Trillo, éd. Dargaud, coll. Pilote, 1978, Aguirre, scénario Felipe Hernandez Cava éd. Soleil Productions, 1991, Les Sentinelles, scénario Xavier Dorison, Juillet-août 1914 - Les Moissons d'acier (Robert Laffont, 2008), Septembre 1914 - La Marne (Delcourt, 2009), Avril 1915 - Ypres (Delcourt, 2011). " Je trouve ca très in. Mais je ne comprends pas le silence qui s'étend après que j'ai récité mon article. C'est vrai que celui-ci est cours et que d'autres son un peu plus longuet. Ca doit être cela. big_smile

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Salut Yves,

Pas d'indiscrétion je travaille sur plusieurs projets en parallèle. Une série polar qui se déroule à l'époque contemporaine au coeur des USA, c'est une série plutôt roman noir que "Who done it?", ensuite un projet de polar qui se déroule au Moyen-Age. Deux projets qui sont susceptibles d'intéresser des éditeurs. Un projet plus intime: je reprends les Carnets de la Sécession dans la version originale que je n'avais même pas présentée à Paul Herman à l'époque. Ça c'est pour la bd. Petite particularité, tout sera en couleur directe...

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Enrique Breccia est le fils d'Alberto Breccia. Il a travaillé avec son père sur l'album "Che" que la junte militaire avait interdit et détruit à l'époque.
Un de ses meilleurs albums est "Aguirre" publié par Soleil en 1991

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Merci pour la passe d'armes.
Cela me permettra aussi de réfléchir sur mon travail. Je suis certain que lorsque j'écrirai mon prochain scénar j'y penserai smile

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Oui oui futiles, Filôzof, car pour elle la bd est une futilité par rapport aux grands philosophes qu'elle lit avant de s'endormir (BHL, Ferry, Glucksman et...)

Yves tu remarqueras que j'ai dis "la bourse" et pas autre chose, il y va de mon sérieux et de ma réputation

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Désolé mais été donné que mon épouse ne me laisse qu'un petit budget mensuel et que je devais m'acheter des pantalons et des caleçons je n'ai plus assez pour dépenser en futiles BD. Le mois prochain après les chaussettes je verrai ce qu'il me restera dans la bourse.

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Je mets les pousses et demande à mon contradicteur de me garder en vie quitte a ressentir la honte devant mes frères gladiateurs.

Je reste cependant convaincu qu'il n'y a pas qu'une façon d'envisager l'écriture d'un scénario, que cela dépend surtout de sa nature. Pour faire court: le moteur n'est pas le même pour un polar et pour une histoire intimiste. J'ai lu qu'il y avait une grande différence entre une histoire et un récit. La première a besoin d'une fin forte, un point final qui prend la mesure de l'histoire et qui en est l'aboutissement alors que le second n'a pas besoin d'une fin aussi essentiellement maîtrisée. Cependant l'un comme l'autre sont difficiles a écrire. L'histoire aura besoin d'une écriture solide et bien charpentée sans quoi le fin pourrait paraître ridicule, absurde, téléphonée. Alors que le second risque, si le développement est mal maîtrisé, offrir une fin très fade et ennuyeuse à mourir, anecdotique disais-tu.   De toutes façons nous ne trouverons pas le Graal et ne viderons pas la "querelle" d'école, mais cet échange montre bien la complexité de l'écriture et que contrairement à ce que certains pensent encore, même un scénario de bd est un puzzle complexe et réglé comme une horloge.
J'ajouterais que sans un scénario en béton, l'album sera au mieux un beau morceau de bravoure du dessinateur mais sera aussi orphelin. C'est une des raisons qui me poussent à lire peu de bd: j'ai toujours peur d'être déçu vu que j'achète d'abord un album sur un coup de coeur graphique.
Sur ce j'avoue que tu es dans le vrai quand tu parles d'équilibre et que changer une pièce peut décaler tout le reste... Un mécanisme d'horlogerie...

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On se rejoint sur deux choses:

- l'idée que nos amis bipèdes préfèrent les fins fermées, et dans le polar les fins ou le méchant paie d'une façon ou d'une autre. (En parlant de polar connais-tu James Lee Burke?)

- Et que les fins s'imposent à nous plutôt que le contraire.

Pour ma part je n'ai aucun problème de changer de fin en cours d'écriture, même si l'idée générale persiste. En réfléchissant à nos échanges, je dirais même que le type de fin (ouverte ou fermée) est fonction de l'histoire même que nous voulons raconter. Parfois les choses sont très claires (comme le final de "La horde sauvage") parfois elles se dessinent en cours de réalisation, mais toujours une fin doit être le prolongement logique du développement, sinon ca fait un peu queue de poisson ou souris accouchant d'une montagne.
Mais bon après cette longue plongée en apnée je vais remonter à la surface me prendre une Jup.: les hommes savent pourquoi.

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Je veux aussi que tu ne me comprennes pas mal. Je n'ai rien contre les fins que tu défends. J'aime aussi les coups de théâtre. Je crois intimement que l'une et l'autre ont leurs avantages et leur inconvénients et qu'elles sont histoire de tempérament des auteurs.

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Zut,
aurais-je froissé le fils du Maître (rire)?
En fait tu t'emportes mais cela prouve simplement que nous pouvons échanger sans pour autant être totalement d'accord. De plus il faudrait que nous nous accordions sur le mot fin. Tu préfères les fins tirées au cordeau, personnellement j'ai un faible pour celles qui meurent de leur propre mort. J'aime assez les fins qui n'en sont pas une. J'aime couper dans la vie un moment que je raconte et qui avait un passé avant et qui aura un futur ensuite. Un moment d'existence plus qu'une vraie "histoire" même quand j'écris un polar (sur lequel je travaille ardemment en ce moment).
Mais c'est vrai qu'une bonne faim vaut mieux que pas de faim du tout, et ca aussi c'est irréfutable.

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De Rien,

Je les aurais bien commandés mais ma carte de crédit est en négatif. Si tu me renfloues je te les achètes...

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En ce qui concerne les fins, j'aime assez la réplique que place Sasturain dans la bouche du Borges de Perramus: "l'important n'est pas le but mais le chemin" (je cite de mémoire). Je pense que même au début que j'écrivais j'étais plus attiré par le développement de l'histoire que par la chute. Je ne me souviens pas de la fin d'"Au fil du temps" de Wenders mais très bien de son déroulement. Mais cela ne veut pas dire que je ne suis qu'empirique. Étant donné que généralement je retravaille régulièrement mes scénarios, j'ai le temps de peaufiner la fin. Je crois que tout est histoire d'équilibre. C'est sans aucun doute ce qu'il y a de plus difficile a atteindre et a garder.

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Tu y a répondu de manière claire.

Comment cela te vient d'écrire? Comment l'idée germe en toi?

Pour ma part je sais que cela vient toujours d'une image précise que je veux dessiner. Par exemple dans un de mes projets je vois bien un voilier monocoque qui arrive dans un port asiatique avec à son bord une famille... Et toute l'histoire part de là, pas forcément la première case ni la première scène, mais ce que je veux en dire, la lumière et la couleur, tout est déjà dans cette case. J'ai lu que ton père savait comment il commençait ses histoires jamais comment elles se terminaient. C'est aussi mon cas, c'est en écrivant le scénario que le scénario s'écrit (par exemple l'album que j'ai publié, je ne connaissais pas encore la fin alors que j'étais déjà à la moitié des planches). Une scène en appelant une autre. La fin je ne la connais pas avant les dernières pages. Mais toujours je pars d'une image. Cela peut être une photo sur laquelle je tombe ou un vieux dessin. Mais à la base il y a toujours une envie de dessiner.
Je suppose qu'en tant que scénariste c'est une envie de raconter...

Claude

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Yves,
En ce qui concerne les ouvrages que tu recherches je n'ai pas de titres à te donner en ce moment, mais dès que j'ai trouvé la perle je te le communiquerai.
Par ailleurs quand je travaille sur un projet je fais une rapide recherche sur le net et dans les bibliographies des livres que j'ai déjà, ensuite je circonscris le thème et la direction de mon projet. Pour t'aider je devrais savoir si tu est plus intéressé par le côté militaire, ou par la marche sanglante en elle-même et les ravages occasionnés par les troupes de Shermann? Dans le second cas en trouvant des journaux intimes de l'époque (les diaries) tu pourrais y trouver ton bonheur.

Claude

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Salut Alain,

Je ne comprends pas ta remarque concernant les concours? De quoi parles-tu?

Quant au fait d'être passionné: oui c'est vrai, mais cela ne fait pas de nous des "savants". C'est le propre du net de pouvoir échanger avec des gens qui ont les mêmes centres d'intérêt que nous. Et j'avoue avoir un faible pour la bd. Pourtant quand je passe chez Slumberland, je ne me reconnais que peu dans ce qui sort en ce moment. Parfois je déniche une perle comme "The last days of American crime" mais c'est rare. Je suis un "vieux réac" en bd. L'intégrale des Jerrys Spring en noir et blanc que du délice pour moi.

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Tiens je me posais une question: Quelle est la différence principale que tu ressens en travaillant avec un autre dessinateur que ton paternel? Je ne parle pas du dessinateur en particulier (et de son talent) mais de ta façon de ressentir, d'écrire et de "voir" le scénario. Car, même un dessinateur "voit" son scénario avant de le mettre par écrit.

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Yves,

Tu permets que je t'appelle par ton petit nom (arffff Sacrilège j'irai brûler en Enfer),

Dans une des réponses tu parles d'avoir rêver travailler avec Giraud. Perso j'en ai fait des rêves pareils (Hermann, bien sûr, mais aussi Pratt, Giraud, Breccia, Hubinon, Jijé et Franz). J'en ai tellement rêvé que j'ai même, quand j'étais gosse, créé des histoires avec leurs personnages. Alors à défaut de travailler avec eux, ils ont jalonné mon parcours. Et comme je déteste faire la file dans les séances de dédicaces, je ne les ai que rarement rencontré. J'ai croisé un jour ton père à son expo à Huy vers les années 1997, je crois. J'étais juste heureux de le croiser. Je me rappelle lui avoir dit simplement "merci" pour ce qu'il m'avait apporté comme mentor à distance. Je pense qu'il en avait été touché. Alors je continue à rêver en dessinant et en peignant.

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Zut...

J'avais pas vu que tu avais fait le détective...
Oui l'album est vieux et le livre dont tu parles a été ma Bible à l'époque. En ce moment je travaille à nouveau sur la période mais j'ai étoffé ma documentation. Depuis je lis en anglais... plus facile pour la période.

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Je me demandes dans quelle mesure cette manière viscérale de sentir les choses et les ambiances n'est pas aussi due à une époque. Je m'explique, j'ai lu quelque part que Jijé préconisait à ses élèves de dessiner directement en regardant un film afin de saisir le mouvement. Pas moyen de faire pause comme sur les vieux magnétoscopes. Il fallait directement sentir le mouvement, le lieu, la pose.   De plus être un vrai artiste c'est être capable de se transporter ailleurs en un fragment de seconde et que pour que cela soit réaliste et que le lecteur, le spectateur ou le badaud puissent, il me semble, partir en un clein d'oeil dans cet ailleurs il faut que le dessinateur soit capable de ressentir ce qu'il ne connaît pas mais que son imagination et son esprit "savent" déjà. Hubinon n'était pas pilote de chasse pourtant j'ai toujours eu le sentiment d'en être un en lisant les Buck Danny. Je n'ai jamais été sur la mer mais le Cormoran a toujours été "mon" navire

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Merci pour l'accueil,

Je vais me faire un plaisir de parcourir à mon aise les pages de ce site.