Deadwood (Page 2 de 2)

N'étant pas un spécialiste de la période, je n'ai pas ressenti un décalage de rigueur historique entre les deux saisons. De toute façon, quand on écrit une fiction historique, on est sûr de se mettre une partie des puristes à dos (pour mon roman LA BRECHE, j'ai reçu des courriers de fana du D-DAY ulcérés parce que j'avais légèrement décalé l'heure de la première vague d'assaut pour des raisons dramaturgiques, etc.). C'est exactement la même chose quand on adapte un roman cinéma : impossible de satisfaire tous les gardiens du temple autoproclamés !

À noter qu'on peut regarder les épisodes dans un mode spécial qui incruste des données historiques à l'image ; je ne l'ai pas fait pour tous les épisodes, mais chaque fois que je l'ai fait je n'ai pas regretté la manœuvre.
Et puis quoi qu'on en dise, « il est permis de violer la vérité historique à condition de lui faire un bel enfant » dit-on (non verbatim), et je trouve que faire de Pullo le père naturel de Césarion, c'est une formidable idée de scénario !

Pour ce qui est vos remarques sur l'explosion de bonnes séries en ce moment, je suis assez d'accord, mais je n'oublie pas non plus l'époque bénie des "Chapeau Melon...", "Mystères de l'Ouest" et autres "Prisonnier"...
Certes, quand on les revoit maintenant, on sourit. Mais c'est surtout parce que nous, téléspectateurs, avons évolué. Quelle invention il y avait déjà !

Pas d'offense, Frenchoïd ; cela reste un mystère : au fur et à mesure de la déliquescence générale de la télévision, les séries télé vont en devenant meilleures, même si, comme je le faisais remarquer, y'avait du trrrrès bon aussi "dans le temps".
Il faut reconnaître que la courbe de progression reste atypique : y'a quoi d'autre, comme type de programmes télé, qui considère que le téléspectateur devient de plus en plus exigeant ?