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Eh non, le mien il n'a pas de dédicace... il n'a pas non plus son petit frère, le tome 2, que je n'ai pas acheté à l'époque car pas encore sorti et jamais trouvé par la suite.
J'aime beaucoup "Jugurtha" (découverte de tout jeune lecteur dans "Tintin"), j'ai les deux tomes couleur dont j'ai longuement contemplé les planches à l'époque, je trouvais ça fabuleux... je n'avais encore rien vu !

C'est bien ce qu'il déclare, Yves. Après, chacun peut apprécier le résultat, mais tous ceux qui ont une idée de qui est Hermann -- et de la vision qu'il a de son travail -- conviennent bien qu'on ne saurait l'accuser de "bâcler" sciemment.

Par ailleurs, je me dis (un peu tardivement peut-être pour le coup) qu'en tant que lecteur je me dois aussi de faire la part des choses : je n'ai pas le souvenir d'une série qui, passé son trentième album, ait continué à me faire mouiller ma petite culotte comme au premier tome. Si je ne retrouve jamais l'extase (la quasi-extase...) éprouvée à la découverte bouleversante de "La nuit des rapaces", ça n'est la "faute" de personne, ni la mienne ni celle d'Hermann.
Par ailleurs on note dans cette interview qu'Hermann semble toujours avoir une oreille ouverte aux commentaires que lui font ceux dont il respecte l'avis (dont toi, apparemment ). Et puis un type de son âge qui prend la peine de déclarer dans une interview « J'aime ma femme », ça force mon respect (qui de toute façon lui reste très très largement acquis).
Remis sur les rails de "Jeremaïe" par tant de nobles propos, je me surprend à refrétiller à l'annonce d'un nouvel album à l'automne. D'ici là je lui souhaite une appétence au travail longue et vigoureuse !

Merci, Yves.
Ceux des ayants droit de "Saint-Ex" auxquels le Petit Prince a été dévolu (c'est-à-dire une seule des plusieurs branches de ses héritiers, si je me rappelle bien le chapitre de "Familles, je vous hais !") ont longtemps été réputés pour leur orthodoxie rigoriste, qui étaient relayée par Gallimard et divers organismes concernés -- ils leur interdisaient même d'autoriser des représentations scolaires, tellement il ne fallait pas toucher à l'opus major. Et puis voilà quelques années l'appât du gain (me suis-je laissé dire) l'a emporté, et ils semblent avoir levé toutes les barrières ; ç'a donné le Sfar (dont on pense ce qu'on veut) ainsi que diverses cochonneries, comme une série d'animation catastrophique où le Petit Prince vit à peu près les mêmes aventures que n'importe quel héros de ces séries kilométriques et sans âme, ainsi que -- je crois -- du bête marchandisage consumériste.
Je suppose que c'est dans ces années-là que s'est situé le projet auquel vous avez été (em)mêlés ?

Et puis si on pense aquarelle il faut aussi se poser assez vite la question du papier, non ? J'avais un copain qui dessinait sur du Canson pas (trop) cher (*), il a eu de ces surprises...
(*) À l'époque le Schoeller Parole existait encore, mais dans mon souvenir c'était pas donné.

En tout cas on sent bien que certains ont éprouvé un petit frisson de plaisir à l'idée que peut-être Dust faisait là un caméo...

Apparemment les prix atteints restent confidentiels ? C'est pas que je veuille être indiscret, mais il me semblait que le système des enchères supposait que l'issue en soit rendue publique, non ? Ou alors seuls les enchérisseurs sont informés ?