Le numérique (Page 2 de 3)

Je pense aussi, mais je peux me tromper, que les plus demandeurs de numérique sont les jeunes auteurs nés sous le syndrome d'Internet. Et ceux, bien entendu, qui ont un public de geeks hyper-informatisés et consommateurs de nouvelles technologies (mais c'est lié). Je me demande si ce n'est pas ce mouvement de blogs d'auteurs, de site flash, de réalisation d'albums en temps réel, etc. qui pousse certains éditeurs à sauter (malgré eux ?) dans l'inconnu. Une sorte de peur du vide en quelque sorte.

Mais il est vrai que je ne suis pas spécialiste de la question puisque le public du sanglier est dans sa majorité bien éloigné de ce tumulte technologico-éditorial.

Un peu pressé, mais je t'ai bien lu, Yves. Je ne te rejoins pas sur la phrase "je pars du principe, un peu bisounours certes, que les éditeurs sont les alliés des auteurs ", mais le reste de ta réflexion me paraît bien judicieux.

Bien sûr. C'est pas pour rien qu'il y a si peu d'auteurs qui se lancent dans l'aventure de l'auto-édition. Lorsque ça fonctionne, ça doit rapporter gros (en fonction de la notoriété de l'auteur, cela va sans dire) mais en effet qu'est-ce que ça doit demander comme investissement personnel !

Reste maintenant à voir si le tout-numérique ne règlera pas le problème via le téléchargement payant qui peut être accessible depuis le site de l'auteur. Mais avec à la clé un sacré risque : le piratage.

Mais je en suis pas sûr que ce soit LE bon plan pour un marché aussi réduit que la BD.

J'exagere peut-etre , une dizaine tout au plus ...

    Et bientot, il y en aura encore moins...