31. Le Panier de crabes (Page 1 de 2)

Ah ben oui alors! NON à l'anarchie!!!

il sort bien demain, hein ?

Hé hé, un revenant ! Sympa de passer nous faire un petit coucou.

Très sympa ! Histoire convenue, mais agréable malgré tout...Dessin et couleurs superbes !

Lu avant hier soir. Très bon, j'ai adoré!

Achete et consomme aujourd'hui ...

Que dire ? C'est du Jeremiah, mais malgre tout je ressens une certaine lassitude en parcourant
cette aventure peut-etre parce que l'on s'attend plus ou moins a du ... Jeremiah.
On aurait tout aussi bien pu deplacer l'aventure dans notre monde, voir a la Cote d'Azur version
maffia russe ...

Le coup de patte du maitre est toujours present mais le pipe-line niveau scenario commence a s'epuiser. J'aimerais etre surpris par un Jeremiah ce que je n'ai pas ete avec ce dernier opus.

Acheté et lu !
heu, moi aussi en ce moment je cours après le temps, à moins que ce ne soit l'inverse, je ne sais plus très bien !!!...N'empêche j'essaie quand même de toujours prendre le temps de faire un tour sur le forum, ne serait-ce que pour lire les dires de mes petits camarades de jeux !!!

Bon, le dernier Jeremiah.
De toutes les façons je ne serais jamais objectif, car j'aime trop le dessinateur et ses dessins...Disons, qu'un mélange des deux dernières interventions : celles de Filôzof et Rice N, serait assez représentatif...Facile, vous me direz, comme ça, je ne me mouille pas (attention, pas d'allusion grotesque !), mais c'est comme ça.
Juste, sans vouloir remuer la plaie dans laquelle est le couteau, c'est vrai que cette couverture ne restera pas dans mon TOP 30 des couvertures de JEREMIAH...;)

Bua m'a donné l'envie de rédiger ma vision d'une partie de l'histoire. J'ose encore vous la soumettre.

Hermann nous présente parfois, des hommes exploités dans des mines, sous le regard d'hommes en armes. Cette fois-ci, pendant un court instant,  il nous montre ceux que l'on n'exploite même plus: les exclus intégraux, qui vivent dans un bidon-ville.
En deux planches efficaces, toute la colère de ces miséreux  explose au passage de la riche héritière.
Si tout le reste de l'histoire se passe au bord de la mer, sous le soleil exactement, dans une fausse béatitude, la colère des exclus est là, quelque part, en arrière-plan.
Tous ces domestiques dociles, silencieux, presque serviles ont certainement quelques membres de leur famille, qu'ils aident, dans ce bidon-ville. Ils se taisent face aux caprices et aux crimes de leur patrons, pour ne pas retourner dans la misère.
Pedro, le jardinier, c'est celui qui porte tous les ressentiments de son peuple; il est vieux et il est sage.
Seul témoin du crime, sa première initiative c'est d'alerter son maître au bord de la piscine. Sans doute pour mettre au grand jour ce meurtre. Peine perdue, Gérardo veut escamoter cet « accident » .
Pedro, à sa seconde initiative, met la preuve du crime, sous les yeux des deux frères. Mais la police et la justice ne seront  pas prévenues.
Il observe et attend. 
A sa troisième intervention, il prévient froidement De La Vega, qu'il va le dénoncer.
Il n'y a pas un mot de trop. Pedro est froid et dur comme une lame. Sa parole n'attend rien: ni excuse, ni promesse, ni menace.
Il est en colère, une colère froide et maîtrisée. Gérardo disait que Soledad, la victime, n'avait pas d'amis.
Pedro le dit: « c'est vous, F...,qui avez tué mon amie, Soledad. »
Le verdict est tombé.
Y'a pas d'arrangement. Le criminel menacé prend la fuite. S'il abandonne cet îlot de paradis, les règles du jeu, vont changer pour lui.
Il court peut-être encore à cette heure, mais Pedro est patient...

La question qui tue qui? pourrait figurer dans un prochain concours. Il me semble que les indices sont suffisants pour trouver la réponse, au sujet de la dernière planche.
Kurdy est un spécialiste de la gâchette, faisant sauter parfois quelque oreille... Jeremiah est  à la fois un pro du combat rapproché et un littéraire...

Question subsidiaire : avez-vous reconnu l’œuvre de Guilégond, achetée par Gerardo De La Vega?