Toute remarque est bonne à prendre, cher Capitaine Kerozene, donc pas de souci concernant le débat sur le titre.
Le choix du sous-titre étant difficile à faire pour résumer au mieux l'auteur, j'aurai finalement pu me contenter d'un bouquin intitulé "Hermann", ou d'une sentence passe-partout ("Hermann, un maître du 9ème art") ; mais cette formule de "Sanglier des Ardennes" a le grand mérite de cerner la géographie du personnage jusque dans son caractère ombrageux. Y adjoindre "l'encre noire" me permet de préciser le propos : il s'agit bien d'un auteur appartenant aux arts graphiques, dont l'oeuvre est résolument adulte et la tonalité plutôt pessimiste. L'intro et la préface du livre permettront aussi aux non-initiés de comprendre rapidement le sens de cette analogie.
Le sanglier des Ardennes" historique était Guillaume de La Marck, un allié de Louis XI qui finira néanmoins décapité en 1485. Il est le méchant du roman de Walter Scott, Quentin Durward.