Bonjour, Gil. Je n'ai rien à redire, travail nickel.
Je me pose juste une question sur votre découpage : personnellement, j'aime l'idée de décomposer une scène en de nombreuses cases afin d'y insérer une notion de lenteur, notion qui est souvent absente en BD car c'est le lecteur qui imprime le rythme de lecture et non l'auteur ; ce dernier doit donc avoir recourt à des artifices pour ralentir ce que j'appellerais la frénésie boulimique du lecteur. Donc, a priori, je n'y vois rien de mal fait. Mais tenant compte du fait que le nombre de pages a de l'importance pour un éditeur, je me demande si vous tenez compte de ce paramètre dans votre découpage ou si vous partez plutôt la fleur au fusil sans avoir structuré, au moins partiellement, votre récit.
En d'autres mots, vous avez "consommé" déjà trois planches pour illustrer la rencontre de deux personnages - l'astronaute et, euh, l'hominidé, si je peux l'appeler ainsi. Si vous continuez sur ce rythme et envisagez un 44 planches (à la louche), vous risquez d'être rapidement à l'étroit. Si vous envisagez un récit de plus longue haleine, c'est évidemment moins problématique sur le plan du découpage. Mais certains éditeurs qui auraient peut-être accueilli favorablement un projet plus mesuré, risquent de faire la grimace si vous leur annoncez un album de 68 planches, voire au-delà. Pour un premier album, il faut généralement rester mesuré.
Autre chose, n'hésitez pas à l'avenir à publier une double page en deux partie car l'affichage ci-dessus ne permet pas de profiter pleinement de votre travail : on ne parvient pas à lire le récitatif et certains détails du dessin nous échappent également.
Pour le reste, félicitations ! 