Re: Sans pardon

Living Well Is The Best Revenge

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Re: Sans pardon

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Living Well Is The Best Revenge

54 (modifié par Frenchoïd 16-02-2015 08:44:29)

Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

Re: Sans pardon

Si, si, sur l'image du gamin pendu, on a du temps... big_smile
Merci donc d'avoir répondu à cette vieille question, Yves.

Re: Sans pardon

Bonjour, je ne sais pas si la question a déjà possé, et si oui, sorry, mais est-ce que le sheriff page 38 et 39 dans "sans pardon"n'a pas l'aire d'un Red Dust ... ? Johan

Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

Re: Sans pardon

En tout cas on sent bien que certains ont éprouvé un petit frisson de plaisir à l'idée que peut-être Dust faisait là un caméo... wink

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Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

Re: Sans pardon

Pas sûr, hein, je fais état de ce que j'ai trouvé, pas de ce que je n'ai pas trouvé. Va falloir attendre que le gars Rice se sorte les doigts des vacances pour nous en dire plus... big_smile

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Re: Sans pardon

Mes doigts étant de nouveau sur le clavier, je peux confirmer que c' est bien la bonne vidéo.
Je suis passé par mon smartphone, c' est peut être pour ça que le lien est incomplet.
Bon, la vidéo était déjà sur le forum, je l' avais raté en son temps.

67 (modifié par Rice N 15-09-2015 09:05:01)

Re: Sans pardon

Il est étonnant cet album.
A sa sortie, je suis complètement passé à côté.
Pas aimé du tout.
J'y ai vu une histoire décousue, avec trop de sang partout, des gerbes de sang, là ou auparavant Hermann ne dessinait qu'un mince et élégant filet de sang suivant la trajectoire de la balle.
Des personnages sans réel relief, auquel il est impossible e s'attacher, dont je ne comprenais pas le motivations.
Juste tuer, tuer et encore tuer ...
Donc il était là, sur l'étagère depuis des mois, et puis, je sais pas pourquoi, j'ai eu l'envie de le relire.
Et alors là, le choc!
Tout m'est soudainement apparu cohérent, jusqu'au titre "Sans Pardon", pour une histoire de rédemption qui ne viendra jamais.
Celle d'un père qui cherche le pardon de son fils pour avoir briser sa vie. Par égoïsme ou lâcheté.
Il le venge en massacrant ses tortionnaires.
c'est ça qui justifie, à mon avis, cette violence inouï chez Hermann.
cette rage, cette obsession de Buck Carter à éliminer un par un ceux qui lui ont prit son fils.
A obtenir son pardon.
tout est bien vu, admirablement narré.
les ellipses, loin de diluer l'histoire, la renforce au contraire, la rendant concise, évacuant tout superflu, ne suivant que l'obsession du père à retrouver ce fils qui ne veut pas de lui.

la fin est superbe, pour le coup, on pourra dire crépusculaire.
sans pardon ni espoir.

mon album préféré du duo Hermann/ Yves H.

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Re: Sans pardon

Merci, Rice. Comme quoi, nos lecteurs ont du talent ! wink

Mais tu pointes du doigt ce qui est une de mes grandes frustrations (sans doute partagée par bon nombre de mes contemporains mais néanmoins collègues auteurs BD), c'est la tentative vaine d'intégrer la notion de lenteur à un récit de BD. Je suis un grand fan du cinéma indépendant, pas seulement ricain, entre autres raisons pour la lenteur qui souvent s'en dégage. J'ai pas dit l'ennui mais la lenteur ; quoique la lenteur soit la traduction de l'ennui qui accable les divers personnages. C'est donc un des fantasmes, une chimère devrais-je dire, que je poursuis tout en sachant que je ne parviendrai sans doute jamais à l'assouvir. En gros, la notion de temps est impossible à mettre en oeuvre en BD. Et ça, c'est très, très frustrant.

Pourquoi je parle de ça ? Parce qu'en tant que lecteur, je tombe dans le même piège : j'avale les dialogues à grande vitesse, tourne les pages, engloutit le récit alors que, pour bien faire, il faudrait que je laisse le temps aux personnages de s'installer, de jouer leur rôle sans précipitation, comme si je regardais un film ou lisais un roman. C'est tout le problème de la BD : sa facilité de lecture fait qu'on la bouffe plutôt que ne la déguste. Et si parfois on lève le pied, ce n'est pas pour se laisser imprégner par le récit mais pour contempler un trait, une composition graphique. En bref, je passe à côté d'éléments plus subtils laissés par les auteurs en raison d'une forme de boulimie compulsive qui me prend lorsque je lis une ou plusieurs BD.

Je n'ai pas dit que c'est la raison pour laquelle tu es passé à la première lecture à côté de l'histoire mais ça pourrait être une explication. A ce propos, j'aimerais savoir comment vous, tous les gars, lisez une BD : êtes-vous plutôt du style "bouffeur compulsif de BD" (:D) ou "dégustateur" ? Prenez-vous le temps de lire ou ça ne va jamais assez vite ?

Re: Sans pardon

Pour ma part, ça dépend des BD.
Y en a que je dévore très vite et d'autres que je déguste.
Hermann et Yves H. Je déguste savoureusement wink

Living Well Is The Best Revenge

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Re: Sans pardon

moi d'abord bouffeur, puis dégustateur... wink

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Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

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Re: Sans pardon

Oui mais on doit tellement attendre entre les albums que pour ma part, l'envie de bouffer l'album est la plus forte!!
Même si avec le maître on peut pas dire qu'on doive attendre des années entre les albums wink
Mais en effet, le plaisir de replonger dedans de façon plus détendue est limite plus fort pour moi..

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Re: Sans pardon

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